Il déborde. Et ne cesse pourtant de se remplir.
Idées de concepts. Images de lieux, d’univers. Parfois, personnages déjà esquissés à grands traits.
Auparavant, il ne contenait que des histoires inachevées. Premières phrases jetées sur le papier, roman qui s’étiole au bout de quelques centaines de mots.
Désormais, il regorge de nouvelles-qui-feraient-bien-des-romans (trois ou quatre), de manuscrits à réécrire de fond en comble (un à l’heure actuelle) ou seulement à corriger (deux, les prochains sur ma liste), de romans presque prêts à écrire (un) ou à planifier dans les prochaines années (un également).
Et de temps en temps, j’ouvre mon tiroir. Je regarde tout ce petit monde s’agiter dans un joyeux désordre. Je suis comme l’enfant à Noël, devant l’avalanche de paquets défaits. Par quoi je commence ? Je les aime tous, je veux jouer avec tout ce petit monde en même temps.
J’admire ceux et celles qui arrivent à avancer de front sur plusieurs histoires. En ce qui me concerne, j’arrive seulement à alterner des projets au cours de leurs différentes phases de travail.
Par exemple, cette année : corrections du Prospecteur / premier jet de Nilgir 4 / (et j’espère) dernières corrections du Prospecteur, à nouveau. C’est déjà pas mal, mais il faudrait en faire tellement plus, pour que toutes les idées qui chantent dans ma tête prennent leur indépendance sur le papier…
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